Apostrophe, parce qu’on ne peut défendre et convaincre sans interpeller !
« Ô puissance de l’apostrophe ! C’est, comme vous savez, une figure au moyen de laquelle on a trouvé le secret de parler aux gens qui ne sont pas là, de lier conversation avec toute la nature, interroger au loin les morts et les vivants ». (Courier, Pamphlets pol., lettres au rédacteur du « Censeur », 1819-1820).
Apostrophe, parce que c’est aussi le lien entre deux mots.
«Signe graphique ou principe légèrement recourbé (‘) marquant l’élision d’une voyelle finale à la rencontre d’une autre voyelle ou d’un h muet » (Extraits de « Trésor de la langue française informatisé » TLFI). Lorsque l’amiable s’impose, il se doit d’être fait en finesse pour permettre la réconciliation de positions initialement contradictoires.